C'était des modèles, on peut pas dire… ils avaient des connaissances supérieures aux carriers de Louvigné… Et c'était des bons compagnons. Avec… Le Français, tu sais : jaloux de celui qui n'en fait d'trop ! Ils dénigraient ceux qui travaillaient pas… incroyable ! Les Italiens, très bon esprit ! Le Français c'était moyen…
A ce moment là, j'étais à la Beurrière. Les Italiens, ils me dirent : dis donc Jean, on va te mettre au courant… Ils parlaient bien le Français ; beaucoup étaient nés en France, hein. Ils avaient 'té dans l'Cantal longtemps, carriers pis ils étaient montés par là, ils avaient… les Loranzi, il y avait une sacré équipe là… des gars comme ça… Ils me dirent voilà, tu devrais faire comme nous on était obligé de faire dans le Cantal. Ils dirent là-bas le forgeron était payé sur la fabrication de l'ouvrier. Le salaire de l'ouvrier… il y avait un pourcentage…mais ils m'ont tout donné… Je parlis de ça au Louis R… Il y a un barème. Je veux y être payé… Ah, il me dit, il n'y a pas de problème… je te fais confiance…
Jean